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Les beaux-arts de Toulouse

  • Photo du rédacteur: charlotteetalizee
    charlotteetalizee
  • 19 mai 2019
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 juil. 2019

On s’est infiltrées aux beaux-arts…

Notre guide, Manuella Machado, étudiante en première année, nous a ouvert les portes de son école : l’ISDAT (Institut supérieur des arts de Toulouse). En plein centre de Toulouse, l’école est bien plus grande que ce que l’on peut imaginer de l’extérieur. En passant d’une immense cour à une autre, on voit défiler les ateliers de gravure, de sérigraphie, de moulage, de bois ou d’acier. Puis en entrant à l’intérieur, on découvre aussi la beauté d’un monument du patrimoine toulousain. « Ce qui est bien aux beaux-arts à Toulouse, c’est que contrairement aux nombreuses écoles délocalisées, nous on est toujours en centre. Mais je pense que c’est possible qu’un jour, la Mairie décide de nous mettre dehors alors que ça fait partie de l’esprit de cette formation », explique Manuella en nous menant vers les salles de classes.


Enfin, « les salles de classe », entre guillemets, parce qu’elles ne ressemblent en rien aux salles que l’on peut connaître. Et on comprend alors toute l’importance que prend le lieu. « Il y a encore trois semaines, tout ça était vide, on a même apporté les bureaux ». D’années en années les étudiants s’approprient l’espace. Les salles de classe deviennent les milieux où doivent s’exprimer leur créativité, ils y créent une sorte de « chez eux ». Avec toute sorte de matériaux empilés, d’oeuvres réalisées gardées dans un coin et en fond de la musique… ils peuvent alors se mettre à travailler.


Manuella nous explique, pourtant, que les lieux ont bien changé ces derniers temps : « avant il y avait une sorte de cuisine, et de quoi se poser au milieu de la cour. Mais on a dû tout enlever parce que ce n’était pas aux normes. C’était pareil dans nos classes, on avait plein de canapés, de fauteuils qu’on avait ramenés. Mais on a dû tout jeter ». Mais même sans ça, on reconnaît avoir été surprises par l’ambiance qui se dégage dans le bâtiment...


On ne s’attendait absolument pas à ça. Ne connaissant pas ce milieu, on a eu l’impression de pénétrer un nouveau monde, une nouvelle manière de travailler et une nouvelle façon de vivre son cursus étudiant...bien loin de ce qu’on connaît. On vous le rappelle nous sommes toutes les deux en L3 Information-Communication à l’IUT Ponsan (pas loin de Paul Sabatier). Et on va pas cracher sur les locaux (bon si un peu) mais ils sont plutôt vétustes. On a pas vraiment envie de se lever la matin pour y aller. Alors si jamais on était délocalisées aux beaux-arts, on serait en cours tous les jours.


Au-delà du bâtiment, Manuella nous a aussi expliqué la manière de travailler : « j’ai des cours qui s’appellent « tomber dans l’espace » ou « idées et actions », c’est des cours où on est vraiment libres. Par exemple, une prof nous a demandé une fois de ramener n’importe quoi mais qui faisait dix fois notre taille et de faire quelque chose avec ». Et en dehors de ces cours aux noms qui font rêver, les étudiants ont aussi des amphi pour les cours d’histoire de l’art, de philosophie, de l’anglais etc. L’objectif est de faire voir tous les arts : « là c’est le studio photo… là la salle de son… là c’est une salle où on a pu faire un projet avec les élèves de spectacle vivant... ». En déambulant dans les couloirs, on s’aperçoit de la pluridisciplinarité et de la richesse de la formation. Même avec la théorie qui se rapproche de ce que l’on a l’habitude de faire, on reconnaît que les beaux-arts sont un monde à part où l’important est de se trouver soi-même et d’être créatif.


Et pour mettre des images sur des mots, on vous propose de découvrir les lieux en vidéo et, aussi, de rencontrer Manuella Machado.


Bisous, Charlotte et Alizée.



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Charlotte & Alizée

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